Le Cyber éditorial SADP

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Albert Rossi

L’employé municipal, cet inconnu…

Albert Rossi
Un billet de
Albert Rossi

La perception populaire veut qu’un employé municipal, qu’il soit fonctionnaire, cadre ou, pire encore, col bleu, ça ne travaille pas! Je vous ferai grâce de toutes ces remarques, farces ou quolibets qui nourrissent  abondamment cette perception  des travailleurs du secteur public, qu’ils soient du municipal, scolaire ou autres. Il m’est arrivé à quelques (pardon!) à plusieurs reprises (c’est mieux!) de critiquer ces braves chevaliers de la fonction publique, en oubliant qu’ils n’étaient que de simples exécutants de décisions prises par mes élus, eux-mêmes issus, volontairement ou pas, de mes devoirs démocratiques (le vote).  Peut-être ai-je frappé sur le mauvais clou! Je me console cependant en reconnaissant publiquement qu’il n’y a peut-être personne d’autre que moi à Ste-Anne-des-Plaines qui ait agi de cette façon et que toute ressemblance avec d’autres cas n’est que le fruit de la … perception populaire!

 

De fait, comme partout ailleurs au Québec, les  travailleurs municipaux sont les employés de chacun de nous qui les rémunérons versus les taxes municipales que nous payons avec empressement (pas sûr mais…enfin!). Bien que  la gérance du quotidien municipal soit déléguée aux élus qui, à leur tour, réfèrent le tout aux cadres administratifs, il n’en demeure pas moins que nos élus en sont les RESPONSABLES tout autant qu’en ce qui a trait aux orientations qu’ils ont proposées en campagne électorale.

 

À titre de chroniqueur municipal, j’ai souvent eu l’occasion de côtoyer les gens de l’Hôtel de Ville et des autres bâtiments municipaux; des parcs et des terrains de jeux, ainsi que ceux de la voirie et, la plupart du temps, à l’improviste. Permettez que je me souvienne des Alain, Josianne, Sylvie, Ginette à l’hôtel de ville ou bien des Sylvain, Marc, Yannick, Donald ou Simon  sur « le terrain » et de tous les autres dont j’oublie les noms mais qui œuvrent à rendre notre ville plus belle, plus accueillante. Qu’ils soient en période régulière ou en situation d’urgence (la fameuse tempête du 8 mars), nos gens sont à pied d’œuvre et ils exécutent le travail demandé avec générosité. Le patron que je suis se joint à la majorité des vrais  patrons de notre localité (payeurs de taxes) pour apprécier le travail de ces femmes et de ces hommes du monde municipal.

 

Il fait bon également de constater que nos employés connaissent bien le milieu, ses habitudes de vie, son histoire etc., car ils sont majoritairement issus du milieu dans lequel ils œuvrent. Ce qui expliquerait, du moins en partie, leur intérêt à bien servir la communauté qui est aussi la leur dans la plupart des cas.

 

Une administration municipale ne peut être efficace sans le respect et la bonne volonté de chacune de ses composantes, ces dernières étant les élus, les cadres, les employés, les syndicats et nous (utilisateurs-payeurs). Un bref survol de la situation actuelle me laisse croire que la tendance est généralement  au beau fixe. Bien qu’il ne semble pas y avoir  de nuages à l’horizon, l’implication du citoyen demeure primordiale car il est de son devoir d’être vigilant et de signaler toute situation qui lui semble inconfortable aux personnes désignées par suffrage, c’est-à-dire aux élus, qui à leur tour verront  à corriger la situation le plus rapidement possible car ils sont nos représentants.

 

Comme dans tous les milieux de travail, qu’ils soient du domaine privé ou public, la bonne vieille tape dans le dos qui transcende l’amitié, l’appréciation du travail accompli, le remerciement pour service rendu et le bon climat de travail, a généralement un effet tout autant positif sur l’employé que le chèque de paie qui en découle.  Dire bravo à ses employés,  c’est leur dire que nous en sommes fiers et c’est aussi leur dire qu’ils sont indispensables. Nous qui sommes patrons de cette merveilleuse ville où il fait bon vivre,  avons depuis toujours la certitude que nos employés contribuent à notre bien-être. Il faudrait peut-être le leur dire chacun à notre façon par un salut, un geste de solidarité, un mot, un sourire quand l’occasion se présente.

 

Sachant  que les gens du « municipal » nous visitent régulièrement, j’en profite pour leur rendre hommage en paraphrasant ce grand disparu : La fierté à un prénom « Ste-Anne-des-Plaines » et ce même prénom a un nom « SES EMPLOYES »!

 

 

Pertinent, le Bloc ?  

Albert Rossi
Un billet de
Albert Rossi

À l’origine, le Bloc Québécois a été créé en réaction à l’échec des négociations du Lac Meech, lesquelles, selon le premier ministre canadien de l’époque, faut-il se le rappeler, devaient permettre au Québec de réintégrer la fédération canadienne dans L’HONNEUR ET LA DIGNITÉ ! On se souviendra alors qu’une poignée de députés ont quitté leurs partis respectifs pour créer l’alliance qui deviendra rapidement le Bloc Québécois. Parmi ceux-ci on retrouvait les Bouchard, Lapierre, Plamondon, Rocheleau, etc… Ce parti nouvellement constitué ne devait durer que le temps de répondre au fameux what does Québec want? du Canada anglais, le temps de souligner les failles du fédéralisme et le temps de préparer l’indépendance à la suite d’un référendum que l’on souhaitait gagnant mais qui s’est avéré perdant !

 

Hors justement, je rencontrais l’un de mes bons amis, indépendantiste de la première heure, et l’essentiel de notre conversation portait sur la pertinence du Bloc à Ottawa. C’est alors qu’il a tenu des propos surprenants à ce sujet. En effet, il m’a affirmé haut et fort que, depuis fort longtemps, le Bloc Québécois n’avait plus sa place à Ottawa ! Voyant ma surprise, il a résumé sa pensée qui, force est de l’admettre, a quelque peu ébranlé ma vision de la nécessité du Bloc. Ce dernier, selon ses propos, nuit à la cause indépendantiste puisque le gouvernement fédéral (que ce soit l’un ou l’autre des partis fédéraux) ne reconnaîtra jamais le droit à l’égalité au Québec, droit que lui confère son statut de peuple fondateur de ce pays. Le droit à l’indépendance du Québec ne sera décidé que par la volonté des Québécois et ce n’est pas une délégation de députés qui, avec toute la bonne volonté et l’ardeur déployées à la défense des intérêts du Québec, parviendra à corriger les injustices commises à notre endroit depuis les premiers jours de la Confédération. Selon lui, la mission est terminée. Les éclaireurs doivent rentrer et faire la promotion de l’indépendance au Québec.

 

Curieusement, mes amis fédéralistes en arrivent aux mêmes conclusions que mon interlocuteur, mais évidemment pour des raisons différentes. Chez ces derniers, on prétend que le Bloc Québécois, au contraire, a nui essentiellement aux… Québécois, du fait que les bloquistes n’ont jamais et ne seront jamais là où se prennent les vraies décisions, c’est-à-dire au pouvoir. On prétend de ce côté, qu’il est possible de bien s’entendre si de part et d’autre, on y met la volonté nécessaire et ainsi d’obtenir des gains substentiels pour le Québec sans… les bloquistes, naturellement.

 

Mais qu’en pensent les bloquistes eux-mêmes? Sont-ils les seuls à dénoncer les abus et les scandales, à s’objecter aux mesures fiscales, à la guerre et à d’autres lois, à défendre les intérêts du Québec comme ils le prétendent souvent? Non, je ne le crois pas, au contraire ! Je suis de ceux qui croient que chacun des députés est redevable à ses commettants et que, malgré les contraintes partisannes imposées par leurs options constitutionnelles, ils s’occupent bien de leurs électeurs. N’en déplaise à mes amis du Bloc Québécois, que fait-on de plus chez vous que l’on ne fait pas ailleurs?

 

Se camper derrière un seul énoncé, soit la défense des intérêts ne suffit plus pour justifier une présence active et efficace à Ottawa. Le Bloc Québécois devra réajuster sa stratégie s’il veut demeurer crédible aux yeux des Québécois. Tout en maintenant son rôle de chien de garde au parlement, il devra aussi apprivoiser celui de promoteur de l’indépendance. Il serait sage pour le Bloc d’éclairer le bon peuple sur tous les tenants et aboutissants d’une éventuelle indépendance, de générer des idées, des solutions et de profiter de toutes les tribunes pour informer objectivement, en toute franchise, en toute transparence.

 

Or, un tel virage du Bloc Québécois impliquerait nécessairement une démarche de collaboration intense avec son grand frère le Parti Québécois et un partage distinctif des rôles à jouer. Possible mais… difficile! Quoi qu’il en soit, la survie du Bloc Québécois passe par le rajeunissement des idées et l’information populaire.

 

Permettez que je sois pessimiste à cet égard.

 

Affaires municipales… Bof ! Connais pas !

Publié par cybereditorialsadp sur Samedi 16 février 2008

Albert Rossi
Un billet de
Albert Rossi

 Mon crédit, mes placements et REER, mon hypothèque, mes achats etc… J’ai tout planifié, j’ai pris le temps de m’informer et je sais où je m’en vais. Mais qu’en est-il de mes intérêts sur mes investissements municipaux et scolaires dont les montants tournent annuellement autour de 2 600$? Le BOF, oui c’est ça, je suis atteint du virus du BOF et, je ne suis pas le seul à en être victime. Et pourtant, j’en connaissais les symptômes : 1- pas voté; 2- sont tous pareils; 3- qu’osse ça donne?; 4- s’en occupent pour moi; 5- c’est ma gang pis sont corrects et 6- Toutes ces raisons et plus!

 

Et si je ne vais jamais aux séances du Conseil pas plus que je consulte les journaux locaux et les bulletins municipaux et bien, je suis dans le champ! Je suis pas là! Sais pas pourquoi je paie mais …je PAIE!!!

 

Vous vous demandez peut-être pourquoi je tiens de tels propos et …vous n’avez pas tort! La vie trépidante et l’emploi de notre temps ne nous permettent pas toujours d’être à l’affût de tout ce qui se passe sur la scène municipale. J’admets que ce n’est pas toujours facile de le faire. Cependant, si personne ne se préoccupe de la politique municipale, cette dernière pourrait bien se préoccuper de personne! Car,voyez-vous, le vide de l’indifférence envers la chose municipale favorise l’infiltration perverse de la partisannerie politique, laquelle amène le dirigisme absolu, les retours d’ascenseur, la disparition de l’information au profit de la propagande, les nominations partisanes , les petits contrats sans appel d’offre et …tutti quanti! Autrement dit, le laxisme d’une partie de la population et l’incapacité bien involontaire d’implication de l’autre pourraient favoriser l’élimination de LA TRANSPARENCE en gestion municipale, et, forcément réserver aux payeurs de taxes que nous sommes, un réveil très brutal et très onéreux.

 

C’est pourquoi il est impératif pour une saine administration de maintenir une TRANSPARENCE à toute épreuve en favorisant une «  approche citoyenne », un dialogue constant et une information complète, voir limpide à chaque étape de l’évolution des dossiers qu’elle voudrait voir se réaliser. C’est le prix de notre démocratie!

 

S’informer, poser des questions, exiger des réponses claires et pertinentes. C’est le défi que tous ceux qui le peuvent se doivent de relever. La politique municipale est trop importante pour la laisser entre les mains seules des politiciens et leur entourage. Un climat de confiance mutuelle, de dialogue permanent doit s`établir car c’est le prix à payer de part et d’autre pour que le vent de la démocratie continue de souffler sur la communauté anneplainoise.

 

Le cybersadp.com, votre premier journal Internet, quant à lui, sa mission de transmettre aux internautes toute la vérité objective qu’il lui sera possible d`aller chercher. L’équipe de bénévoles, malgré le peu de moyens dont elle dispose, accentuera ses efforts pour « en savoir plus » afin d’offrir une information détaillée de la gestion municipale. Le professionnalisme de l’équipe à laquelle j’appartiens n’aura d’égal que sa volonté de mieux vous informer.

 

Ce texte personnel est ma vision de ce que devrait être une administration municipale transparente, soucieuse d’être à l’écoute de ses citoyens. Il existe sûrement d’autres visions à partager. J’apprécierais recevoir vos commentaires à cet effet.

 

 

Publié dans Albert Rossi, Politique municipale, Tous les éditoriaux | Modifier | Aucun commentaire »

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